Ir a pé para a escola?
Pourquoi ne vont-ils plus à l'école à pied ?
Écrit par Yves Heuillard
Le 14 septembre 2009
Le 14 septembre 2009

"Pourquoi ne vont-ils plus à l'école à pied ?" s'interroge le New York Times. L'article décrit la peur qu'ont les parents, dans les zones suburbaines des grandes villes américaines, de laisser leurs enfants aller à l'école à pied ou à vélo. Les enfants sont le plus souvent transportés en voiture à l'école, même si celle-ci n'est qu'à une ou deux centaines de mètres.
Les faits divers les plus sordides sont à l'origine de cette peur, et en réponse, des générations de parents et de personnels éducatifs ont mis en place des rituels draconiens de sécurité avec force escortes, caméras, talkies-walkies, autour de ce qui était naguère la chose la plus simple du monde : aller à la l'école.
Le quotidien rapporte les propos de parents inquiets mais aussi de parents engagés pour lesquels « d’une certaine manière, aller à l’école à pied quand personne n’y va plus, est devenu un acte politique » . Reste que la règle du « on se sait jamais » a tendance à engendrer un syndrome d’hypervigilance général. Des parents se sont même vu accusés de mettre leur enfant de 10 ans en danger pour l’avoir laissé se rendre à pied au terrain de football, distant de 1,5 km.
Le quotidien rapporte qu’en 1969, 41 % des enfants allaient à l’école à pied ou en vélo, contre 13 % en 2001, selon les données de National Household Travel Survey. Et il pointe du doigt le problème d’une société où les enfants sont moins livrés à eux-mêmes, toujours dans le giron des parents, une société où l’étranger est souvent vu comme une menace.
(...) Leitura integral do artigo In ddmagazine
Le quotidien rapporte les propos de parents inquiets mais aussi de parents engagés pour lesquels « d’une certaine manière, aller à l’école à pied quand personne n’y va plus, est devenu un acte politique » . Reste que la règle du « on se sait jamais » a tendance à engendrer un syndrome d’hypervigilance général. Des parents se sont même vu accusés de mettre leur enfant de 10 ans en danger pour l’avoir laissé se rendre à pied au terrain de football, distant de 1,5 km.
Le quotidien rapporte qu’en 1969, 41 % des enfants allaient à l’école à pied ou en vélo, contre 13 % en 2001, selon les données de National Household Travel Survey. Et il pointe du doigt le problème d’une société où les enfants sont moins livrés à eux-mêmes, toujours dans le giron des parents, une société où l’étranger est souvent vu comme une menace.
(...) Leitura integral do artigo In ddmagazine
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